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Les principales avancées du programme :

  • 10,4 ha de végétation originelle restaurée : pelouses, landes à genêts épineux, matorral à Juniperus, chênaies…
  • 1 gîte d’hibernation et 2 gîtes de reproduction restaurés pour les chauves-souris
  • 1,5 km de circuit pédagogique
  • Aire de stationnement, barrière… pour limiter l’impact de la circulation sur la végétation
  • Mise en sécurité du site et transfert des responsabilités de ce site inutilisé hors ministère des Armées

Une cogestion entre
le Ministère des Armées et le CEN
Provence-Alpes-Côte d’Azur

La principale réussite :

  • 10,4 ha de végétation originelle restaurée
  • 3 gîtes d’hibernation et 2 gîtes de reproduction pour les chauves-souris restaurés
  • 1,5 km de circuit pédagogique réalisé
Le petit rhinolophe
Le petit rhinolophe, présent sur le site.

L’équilibre des milieux menacé, un programme complet réalisé :

  • canaliser le public sur des secteurs moins fragiles grâce à une démarche d’interprétation du patrimoine écologique et militaire : 5 panneaux et 2 tables d’orientation complétés par une application numérique ;

  • Limiter l’impact de la circulation motorisée en obli­geant les visiteurs à poursuivre à pied ou à vélo depuis une aire de stationnement et en créant des blocages visuels à l’entrée des pistes secondaires ;

  • sensibiliser le public à la fragilité du site et lutter contre le piétinement avec des rondes effectuées par des agents assermentés du CEN PACA.

Ces actions ont permis de diminuer la fréquentation sur les landes à genêts épineux, l’anéantir sur les pelouses méditerranéennes et le matorral à genévriers.

Des ouvrages militaires réhabilités pour les chauves-souris

Très fréquentés pour des activités plus ou moins licites, les galeries militaires du site ne pouvaient plus accueil­lir de chauves-souris. Le CEN a enlevé les carcasses de voitures et les encombrants avant de fermer les accès d’une casemate qui est devenue un gîte d’hibernation ainsi que de deux couloirs de communication, parfait pour une pouponnière.

Les fermetures, en béton armé, ont déjà éprouvé leur résistance face aux tentatives de destruction.

Le Mont Caume en détail

Le Mont Caume constitue le plus haut des monts toulonnais, à cheval sur les communes d’Evenos et de Revest-les-eaux, au sud-ouest du département varois. Univers minéral complexe, composé d’importants éboulis, de falaises vertigineuses et de roches façonnées par les éléments naturels.

Bien qu’appartenant toujours à l’armée de terre, le site n’est plus utilisé militairement depuis la fin la seconde guerre mondiale. La présence militaire y était très importante durant la première moitié du XXe siècle. Il reste encore aujourd’hui de nombreux bâtiments hérités de la présence militaire, tels que d’anciennes casernes, des emplacements de tirs de DCA et plusieurs abris.

Les crêtes abritent une association végétale endémique toulonnaise à Choux de Robert et Alysse épineuse. De plus, elles constituent un lieu de vie attractif pour de nombreux insectes (lépidoptères et orthoptères) et des terrains de chasse pour les chiroptères, l’avifaune nicheuse (Aigle de Bonelli, Circaète Jean-Le-Blanc, Bruant ortolan, etc.) et les oiseaux migrateurs (Tarier des prés, Traquet motteux, etc.). Le réseau karstique local est propice à la présence de cinq espèces de chauves-souris d’intérêt communautaire : le Grand et le Petit Rhinolophe, le Vespertilion de Bechstein, le Vespertilion à oreilles échancrées et le Minioptère de Schreibers.

 

Les habitats et espèces d’intérêt communautaire du Mont Caume sont actuellement menacés par la fermeture des milieux due à la colonisation des pelouses par les résineux, et par le piétinement lié à la fréquentation anarchique observée sur le site.

Les porteurs locaux du projet :